Après-manifs: quand la "justice" baisse son froc..

<< Les huit derniers prévenus ont été condamnés à de simples amendes pour six d'entre eux et deux ont été relaxés, des peines en bien en-deçà de ce que demandait le ministère public.

«C'est bientôt mon tour de passer devant le tribunal, on va se marrer», fanfaronne Georges, dans la cour du palais de justice de Paris, lors d'une suspension d'audience. Comme les sept autres jeunes gens accusés de violence en marge de la manifestation du 26 mai contre le mariage homosexuel, il ne craint pas une condamnation sévère [..]

De fait, le tribunal a fait preuve de clémence en prononçant deux relaxes et six peines d'amende de 300 euros. Au lendemain de la libération de Nicolas Buss qui a passé 20 jours en détention, l'heure était à l'apaisement et le tribunal tenait à rester loin du terrain politique [..]

Les huit personnes mises en cause avaient toutes des profils similaires de jeunes gens sans histoire: un étudiant en éco-gestion au visage d'ange, une khâgneuse toulousaine, un aspirant steward qui commence par faire le malin avant de ravaler ses larmes quand la présidente hausse le ton, etc. Tous étaient accusés de violences envers les forces de l'ordre, ce qu'ils ont nié plus ou moins adroitement. «J'ai jeté une bouteille en direction des CRS mais sans aucune intention de leur faire mal», lâche l'un d'entre eux. «Oui, j'avais des tomates dans mon sac, mais il m'en restait deux kilos, alors c'est que je n'en ai pas jeté beaucoup», s'amuse un autre. «Je pense que les forces de l'ordre ont déposé exprès des bouteilles vides sur le sol pour pouvoir nous incarcérer après», ose carrément un troisième. Une nonchalance qui n'a pas plu du tout à la présidente: «Votre arrogance est inexplicable», tonnait-elle. «Nous parlons ici de scènes de violences, d'émeutes urbaines. On est très loin de la petite chanson en famille de l'après-midi», a-t-elle également asséné [..]

Le procureur avait toutefois requis des peines sévères, avec de la prison ferme pour sept d'entre eux (2 mois pour 6 et 4 mois pour un), tout en précisant qu'il n'y avait pas de «volonté de voir ces personnes incarcérées mais de délivrer un message»[..] >> (source: le Figaro)

Il est évident que ceci va offrir un sentiment d'impunité et de légitimité à cette belle bande d'ordures qui depuis un semestre déjà bafouent allègrement nos lois contre les discriminations, en propos vociférés comme en actes pourtant délictueux...

-MyLzz59-