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dimanche 18 juillet 2010

Grandes Eaux Nocturnes de Versailles: A EVITER

Hier soir, nous sommes allées voir ce que nous supposions être grandiose, le spectacle des Grandes Eaux Nocturnes au Château de Versailles. QUELLE DECEPTION !

*) Les Billets

Un grand Merci à ces incapables de La Poste pour nous avoir offert en préambule à Versailles quelques péripéties que j'aurais dû interpréter comme un signe (si j'étais moins rationnelle). Ma p'tite femme a repéré que le CE de ma SSII (comité d'entreprise, si si y'en a un, de ma boîte de prestation en informatique) proposait des réductions sur les billets pour ces Grandes Eaux Nocturnes.

En effet, comptez 21 Euros le plein tarif, et ..17 Euros le tarif réduit, premier foutage de gueule ! Via le CE, nous avons donc payé 17 Euros nos billets (16 Euros tarif revendeur, écrit sur les billets, plus 1 Euro de frais)..

Bon, pour cause de vacances de ma p'tite femme (elle n'a pas les rares congés de la pire des conventions qu'est la Syntec, elle), hier soir était la seule soirée disponible. Elle s'arrange avec l'organisme qui nous promet les billets au plus tard hier matin dans notre boîte aux lettres. L'organisme a tenu sa promesse, à un détail indépendant de sa volonté près.

Les facteurs sont nos amis, il faut les aimer aussi.. Près de notre boîte aux lettres trône un interphone vidéo dont la sonnerie est si forte qu'elle s'entend même depuis notre jardin ..à condition de daigner appuyer sur le bouton ! Pour cause de ..fainéantise ? ce facteur n'a pas sonné, mais rempli directement l'avis de passage, comme il l'a déjà fait, l'avons-nous constaté, par le passé.

En découvrant ce papier, somme tout énervées par ces pratiques indignes (j'ai dû vociférer un truc du genre "vivement qu'on les privatise"..) nous tentons de contacter le bureau de poste. "Mais vous comprenez, nous ne récupèrerons votre courrier que lundi", et autres idioties du genre. J'en ai même un qui a réussi à m'expliquer sans rigoler que le code du courrier correspondait à une remise avec signature au bureau de poste, et que c'était donc normal qu'il n'ait pas sonné !! Ben voyons !!

Bref, car ce n'est pas le sujet de cet article, je finis par avoir un interlocuteur qui localise nos billets au centre de tri, et les prévient que je file les récupérer de suite. Sauf que, bien qu'ouvert, le centre de tri était fermé (fort, non ?), et nous nous faisons engueuler par la fonctionnaire, mais à celle qui gueule le plus fort nous finissons par obtenir notre courrier. Au revoir madame, ne changez surtout rien à vos agissements, vous avez le profil !

*) Le Parking

Munies de nos billets nous arrivons à Versailles. Deux grands parkings encadrent la porte du château. Nous commençons par celui réservé aux voitures. Plein comme un oeuf, nous en faisons le tour à touche-touche, à la vitesse d'un escargot. Direction l'autre, le parking théoriquement réservé aux autocars. Barrières levées, il est également gratuit ce soir. 25 minutes pour se garer, ouf !

*) Les Fontaines et Bassins

Même si ce n'est pas à proprement parler spectaculaire, c'est LA bonne surprise de la soirée. Trois parcours (imposés) dans les jardins permettent de déambuler de fontaine en fontaine, toutes en eau. Si la plupart d'entre elles sont simplement jolies, ainsi en marche, j'ai apprécié les animations, sur de la musique très ..royale !

Devant le château, la grande fontaine..


..est cernée de machines à bulles, très appréciées de notre Miss !


A l'autre extrémité de la perspective, les jeux d'eau du bassin du char d'Apollon (d'où sera tiré le feu d'artifice)..


..et un train de canons lanceurs de feu, disposés sur l'herbe, dans la perspective.


Mon conseil sera, au sud-ouest des jardins, le bassin du miroir, où un spectacle de jeux d'eau vaut le détour.




Et si vous préférez l'ambiance Star Wars, ben ils ont pensé à vous, au bosquet de la colonnade. Deux lasers verts créent un toit où une machine à fumée au pied de la statue génère des effets sympathiques, surtout dès la nuit tombée !


Mais alors, pourquoi je vous le déconseille ???

Tout simplement parce que l'organisation est minable et indigne du lieu. Déjà, comme je le signalais, les parcours sont quasi obligés, des cerbères vous canalisant en vous interdisant certains passages, ainsi que toute marche arrière. Et cela va empirer lors du feu d'artifice..

*) Le Feu d'artifice

Devant clôturer en majesté ces deux heures de spectacle, un feu d'artifice tiré du bassin du char d'Apollon. Certes, il était fourni, et couplé aux jeux d'eau du bassin ainsi qu'aux canons à feu, mais pas transcendant pour autant, même celui tiré (gratuitement) le 13 juillet dans notre commune était plus impressionnant..



Soi-disant pour notre sécurité, mais plus certainement pour cause d'incapacité à organiser proprement les lieux, après nous avoir laissés nous installer tranquillement près du bassin (zone violette, alors que l'aire de lancement est la zone jaune sur le plan ci-dessous), nous nous faisons repousser dans les allées à trois reprises distinctes (zones bleue, rouge, et au-delà). Derrière nous, d'autres spectateurs, qui n'ont pas entendu l'ordre de reculer, donné sans appareil, ne comprennent pas, et ne bougent pas: on se retrouve agglutinés debout, c'est lamentable !! Heureusement, en insistant quelque peu, j'ai obtenu des gens devant nous qu'ils laissent passer notre Miss, sans quoi elle n'aurait rien pu voir (quasiment le cas de ma p'tite femme), derrière un tel mur d'adultes !!


*) L'évacuation

Cerise sur le gâteau, à peine le feu terminé, l'on nous somme de quitter immédiatement les lieux, avec un respect quasi inexistant.

Cela démontre, si l'on en doutait encore, que monarchie ou république, le petit peuple n'est pas le bienvenu au château de Versailles, si ce n'est pour juste pour payer !!

Alors, à moins que vous ayez une âme de touriste (au sens péjoratif du terme), je ne puis que vous déconseiller ce lieu.

-MyLzz59-

vendredi 16 juillet 2010

Impressions de Voyage


Nous sommes rentrées d'une semaine de vacances dans le sud marocain. Nous avons eu un temps mitigé, gris clair mais non pluvieux, ce qui a été, pour des occidentales comme nous, une chance de ne pas nous retrouver anéanties par la chaleur

Nous avons voyagé, à l'aller comme au retour, via la compagnie aérienne Royal Air Maroc. Cela semble une évidence, mais pourquoi se compliquer l'esprit ? Les Boeing paraissent en bon état général, le personnel est franchement accueillant, et …on y mange bien Petit déjeuner fort complet, choix du plat (tajine de bœuf ou de poulet), café et/ou thé jusqu'à épuisement des stocks. Quant au paysage depuis les hublots, il va sans dire que plus c'est moche et couvert dessous, plus c'est magnifiquement cotonneux vu de dessus des nuages Sur ce plan-là, on a été largement servies.


Commençons par une erreur à ne pas commettre, l'escale à l'aéroport Mohammed V de Casablanca. Certainement très bien si c'est là que vous allez, mais à fuir plutôt qu'y transiter. Débarquées de l'avion, vous êtes alors livrées à vous-mêmes, débrouillez-vous pour trouver votre chemin, la salle d'attente, la porte d'embarquement suivante: il n'y a pas d'écran récapitulant les vols à venir, et guère plus de personnel pour vous guider ! Deux heures à glandouiller dans un lieu où, à part acheter un sandwich ou une boisson, y'a rien à faire

Notre second avion arrive enfin, avec trois quarts d'heure de retard, et nous nous retrouvons regroupées dans des …bus façon ratp parisienne, entassées debout attendant d'être amenées à la passerelle. Ah oui, en France on ne se balade pas sur le Tarmac, au Maroc si Soyons philosophes, nous allons vers les vacances… Heureusement, une fois dans le second avion, un vol intérieur à destination d'Agadir, les choses rentrent dans l'ordre, et une boisson est offerte.


Une quarantaine de minutes suffisent, et nous atterrissons à Al-Massira, l'aéroport d'Agadir. En cette fin d'après-midi, les avions ne s'y bousculent pas, et nous nous promenons tranquillement sur le Tarmac. Nous passons les formalités de douane, accessoirement le policier nous souhaitera un bon séjour, et nous vantera les charmes de la région. Au retour, je me paierai même le luxe de papoter quelques minutes avec celui qui vérifiera (sommairement) nos passeports, aux antipodes des comportements limites robotisés de ses homologues d'Orly

Nous sommes récupérées par nos amis (des Marocains venus s'installer en France il y a plusieurs années, avec la fille desquels notre Miss avait tout d'abord sympathisé à l'école, avant que ce soit nous qui fassions de même) effarés du temps supplémentaire généré par notre escale à Casa(blanca). Nous nous procurons des Dirhams à l'un des bureaux de change (compter environ 11 DH par Euro), et sur le parking nous embarquons dans deux voitures, direction leur maison, vers Taroudannt. C'est une maison encore en construction, mais déjà partiellement habitable, comme il y en a d'autres dans les environs. Murs pailletés ou cirés, frises typiques aux plafonds, multicolores et travaillées, et les inévitables banquettes en mousse recouverte d'épais tissus qui font le tour du salon, la pièce à vivre, pieds nus sur les tapis au sol, et tables sur roulettes pour savourer tous ensemble de délicieux tajines ou couscous, armés de nos bouts de pain rond en guise de fourchettes


Nous visiterons la maison et ses alentours le lendemain, pour l'instant nous préparons notre chambre, où nous dormirons sur des matelas au sol, les deux lits étant occupés par notre Miss, et leur fille. A l'instar du carton que j'ai taillé afin de le substituer au carreau cassé, je participerai à quelques travaux de bricolage (plomberie, serrurerie, électricité) histoire de m'occuper agréablement tout en leur rendant service, et aussi une façon de les remercier de nous accueillir gracieusement (ils ne nous ont demandé que de partager les frais de nourriture). De même nous avons été accueillies aussi chaleureusement chez tous les membres de leur famille chez qui nous avons été reçues ou avons passé la nuit

Alors qu'en Occident nous sommes habituées aux grandes surfaces, là-bas deux types de "magasins" essentiellement coexistent, les épiceries de quartier, et les souks. Les épiceries de quartier sont des petites boutiques qui ne paient pas de mine, mais dans lesquelles on trouve quasiment à toute heure du jour voire de la nuit outre le nécessaire, l'incongru, voire le superflu. Vous pouvez y acheter votre pain, une bouteille de soda, un rouleau de papier toilette à l'unité, ou encore un téléphone cellulaire avec sa carte recharge. Remarque sur le soda, avec le maître de maison, je n'ai pas souvent autant consommé de Coca-Cola (du vrai) que pendant ce séjour, où nous descendions facilement notre litron chacun à tous les repas Autre curiosité, le prix en DH imprimé directement sur les étiquettes et emballages Même en pleine montagne, au beau milieu de nulle part, nous avons trouvé l'une de ces épiceries, dans un "hameau" de quelques habitations. La devanture portait des affiches Coca et Pepsi (ben si), ainsi que la reproduction à la main de la pancarte dans un français approximatif "teleboutqe"


Les souks sont d'immenses marchés couverts occupant plusieurs pâtés d'habitations, dans lesquels le dépaysement est garanti, où la circulation est parfois improbable vu la fréquentation, mais où tout côtoie tout. Les "boutiques" sont soit rangées par quartiers en fonction de leur marchandise (maroquinerie, vêtements, fruits et légumes, téléviseurs et paraboles, artisanat pour touristes, etc…), soit relativement pêle-mêle. Là par contre, les prix marqués se font rares, excepté quelques pancartes façon "soldes 50Dh". La première raison est que tout se marchande, et il serait même mal vu de ne pas s'adonner à ce "sport". La seconde est nettement moins poétique hélas, c'est que les prix de départ se font parfois "à la tête du client", et que certains marchands voient les occidentaux comme des touristes fortunés (des pays eldorados selon l'image qu'ils en ont), et n'hésitent pas à multiplier leurs prix par deux, trois, même plus, par rapport à ce qu'ils auraient demandé à un autochtone Nous l'avons compris assez vite, et laissé systématiquement nos amis marchander pour nous Pareil pour les parkings qui, s'ils ne sont pas équipés de parcmètres, sont "gérés" par des "gilets jaunes", qui vous signalent les places disponibles, et vous allègent de quelques Dh à la sortie. Le tarif "normal" est de 2 Dh, mais d'aucuns, malhonnêtes, essaient d'en "escroquer" cinq auprès des "touristes". Du coup, je filais les deux Dh à nos amis, qui payaient pour nous. Ce n'est pas pour le prix (0,45€ de parking, trouvez ça à Paris !) mais pour le principe.

Sur les souks, nous avons été raisonnables, et n'avons acheté que des vêtements traditionnels (gandoura, djellaba, babouches…) et quelques jouets pour les enfants. On y trouve aussi de la contrefaçon, tant de maillots, lunettes, etc… que de dvd vendus 1 Dh le film occidental, mais nous n'avons pas touché (je me serais bien laissée tenter par une montre griffée à la virgule, non pour la marque, quitte à l'ôter, mais parce que je la trouvais jolie…)


Je vous rassure, nous n'avons pas fait que des emplettes, nous avons aussi visité le coin, que nous avons sillonné en voiture. La conduite au Maroc est… comment dire ? …Sportive Certes, il y a des panneaux semblables aux panneaux français, un code de la route, un réseau autoroutier flambant neuf, et même des policiers, mais dans la pratique c'est plus flou que cela. Sur les routes cohabitent vélos, mobylettes, ânes avec ou sans charrette, voitures particulières, taxis divers, et utilitaires de toutes tailles. La priorité à droite semble ne pas plus exister que la ligne continue centrale. Pas de feux (sauf à Agadir), beaucoup de ronds-points. La priorité est à celui qui y est, ou qui va tout droit, et l'usage du klaxon un défouloir Combien de motos, voire de taxis ou autres véhicules lents, ai-je dû dépasser alors que le véhicule en face faisait de même de son côté ? Dans les rues des villes, ajoutez en plus les piétons qui déambulent sur les chaussées… Vous l'aurez compris, au volant je me suis bien amusée Ah oui, si un piéton traverse devant vous, vous vous déportez mais ne vous arrêtez pas, ou vous allez vous payer un concert de klaxons

Il existe plusieurs sortes de taxis, ce sont des voitures qui desservent soit juste l'intérieur de la ville (les petits taxis), soit la ville et ses environs. Ils sont reconnaissables car tous de mêmes marque, modèle, et couleurs, par exemple des Opel Rekord vertes et blanches. Oh si, ça existe encore ! D'ailleurs il est commun de croiser des modèles de voitures (Peugeot entre autres) disparues du paysage français depuis au moins deux-trois décennies, parfois dans des états de délabrement bien avancés, et pourtant toujours roulantes grâce à quelque mécano fort débrouillard. Et même si je n'ai pas eu l'opportunité d'y apercevoir la moindre Taunus (ben quoi ?) voir toutes ces "braves anciennes" m'a aéré la tête, moi qui peste contre cette "mode" consistant à croire qu'une voiture est périmée en à peine deux ans, et le cortège de destructions stupides que celle-ci génère chez nous


Une autre sorte de véhicules taxis est les camions plateaux (personnes et marchandises) ou les estafettes (personnes), lesquels s'aventurent aussi sur les pistes de montagne. Nous les avons empruntés afin de passer une journée et une nuit dans un riad, chez de la famille de nos amis. A l'aller nous avons voyagé debout dans le plateau, en nous tenant aux côtés, ça secoue surtout quand la piste est endommagée, mais ça permet d'admirer ces magnifiques paysages sans contrainte Des collines parsemées d'arganiers (interdit de toucher) dans lesquelles sont creusés les serpentins de notre piste, çà et là des troupeaux paissant paisiblement. Nous nous arrêtons en route, près de l'épicerie citée plus haut, le chauffeur récupère de l'eau pour son engin, tandis que j'admire les pièces de boucherie qui pendouillent à la devanture, probablement une chèvre et un morceau de bœuf, puis nous repartons. Le camion ralentit plus loin, nous traversons le lit d'un ruisseau, les pneus se mouillent dans quelques centimètres d'eau.


Nous finissons par parvenir à un ensemble de constructions en pierre à flanc de colline. Nous descendons avec nos sacs, et saluons les gens. Puis pendant que nous déambulons parmi les ruelles, la fille de nos amis repart à dos d'âne récupérer nos sacs. Dans la cour intérieure que rafraîchit une fontaine poussent des orangers. Une fille plus jeune que notre Miss y grimpe, et nous envoie quelques oranges avec lesquelles nous nous régalons. Nous passons à table, autour d'un tajine en partie confectionné avec les victuailles que nous avons amenées. L'après-midi nous partons faire un plongeon dans la piscine du riad voisin, une piscine alimentée par l'eau du ruisseau proche. Je ne sais comment font les adolescentes qui s'y baignent, car elle est pour le moins fort fraîche ! Je décide de rejoindre ma p'tite femme, restée bien sagement sur les banquettes sous une sorte de préau dominant la piscine, et d'où l'on a une vue imprenable sur la montagne.

Après une collation prise en commun avec la mère de l'une des ados (une Marocaine vivant en France), celles-ci, et la propriétaire du riad, on nous organise une balade "digestive" à travers la nature, à la recherche de la source du ruisseau qui alimente le riad. Une demi-heure à se faufiler entre les arbres, parfois les pieds dans l'eau et les chaussures à la main, mais le spectacle en valait le coup: de jolies petites cascades tombant dans une pataugeoire naturelle dans laquelle les filles, tant nos miss que les ados, se sont ébrouées avec joie Comme je me doutais depuis le début, au retour nous avons pris un chemin bien plus simple d'accès et avons poursuivi notre balade par une escalade jusqu'à un surplomb depuis lequel nous avons pu admirer d'en haut les riads et les habitations, avant de les regagner pour le repas du soir. Dodo sur des matelas à même le sol, pour une courte nuit réparatrice, le taxi étant prévu aux premières lueurs du jour.


Nous avons commencé le trajet retour en compagnie d'une chèvre qui allait être offerte pour un mariage. En route (enfin, piste), nous changeons de véhicule, et nous entassons dans une estafette que nous avons croisée. Le principe est simple, sur le trajet, des personnes montent et descendent en fonction de leur destination, et chacun paie en sortant. L'estafette peut contenir jusqu'à seize personnes (conducteur compris) réparties sur quatre banquettes, et les bagages sont ficelés sur le toit. Je serais incapable de vous dire à quelle vitesse nous voyagions, car le tableau de bord de l'estafette, bien qu'encore présent, ne fonctionnait tout simplement plus.


L'anniversaire de la Miss est tombé pendant notre séjour. Certes, nous avions organisé une fête fin juin en France, afin que ses copines soient présentes, mais nous avons tenu à le faire également à la vraie date, au Maroc. Nous étions presque vingt personnes, chez le patriarche de la famille de nos amis, et nous avions acheté un joli gâteau crémeux (qu'on a eu du mal à trouver), sur lequel a été écrit "joyeuze anniversair" (remarquez, j'aurais eu à l'écrire en arabe, je n'aurais pas fait mieux ), ainsi qu'une cargaison de pâtisseries. Et tous ont entonné, même ceux qui ne parlent pas le français, le petit refrain de circonstance, charmante attention

Et la mer ? Agadir étant une ville côtière, il aurait été dommage de ne pas y faire trempette Sa plage est fort fréquentée, et a des airs très …occidentaux ! De nombreux établissements la longent, dont les enseignes néon se joignent à l'inscription lumineuse de la colline d'Agadir, sur laquelle est juchée une ancienne base militaire. Nous lui avons préféré une plage plus intime, à quelque distance de là, où nous avons pu nager, jouer au ballon, traquer les poissons, crevettes, et même un crabe, nichés parmi les rochers, ainsi que nous occuper de notre bronzage, sur lequel nous n'avons pas réussi à éviter un coup de soleil La fille de nos amis a fait le tour de la plage à dos de chameau (ou de dromadaire, je ne sais pas, la ou les bosses étant cachées sous la sellerie), notre Miss n'a pas voulu…


Nous avons fait une dernière balade sur la plage le dernier soir, les enfants se sont baignés jusque 22 heures (local) passées (pour information le décalage horaire est d'une heure de moins au Maroc par rapport à la France), après quoi nous avons payé le restaurant, entrées, frites, tajines, et sodas, une dépense faramineuse de …moins de 50 euros alors que nous étions quatorze personnes


Départ le lendemain avant le lever du soleil, vol direct pour Paris-Orly. Retour dans la grisaille, comme nous le laisse craindre l'épaisse masse nuageuse à travers les hublots Achat de billets Orlyval, et direction notre maison via le RER, avec nos bagages, et de jolis souvenirs plein les têtes. Vivement l'année prochaine, l'invitation étant relancée…

-MyLzz59-